Alors que le deuxième round des négociations entre l’Union Européenne et Londres s’est achevé jeudi à Bruxelles, les divergences entre les deux camps sont toujours aussi fortes sur les droits post-Brexit des citoyens européens et britanniques.
Ainsi, selon The Guardian, les Britanniques qui vivent dans l’Union européenne pourraient perdre le droit de vivre dans un autre pays de l’UE après le Brexit. Environ 1,2 millions de personnes sont concernées. Cela signifie par exemple qu’un Britannique vivant actuellement en Allemagne ne pourra pas vivre en France ou en Autriche.
Une décision prise par les représentants européens qui attendent une offre réciproque pour les Européens vivant au Royaume-Uni. 3,5 millions de ressortissants européens résident actuellement outre-Manche. Les Britanniques pourraient par exemple autoriser un Allemand vivant à Manchester à retourner dans son pays d’origine pour quelques années, puis revenir par la suite au Royaume-Uni.
Les droits des citoyens prioritaires
De son côté, le gouvernement britannique avait tenté de proposer un «statut stable» pour les Européens. Mais il était prévu qu’ils le perdent en cas de départ de plus de deux ans du Royaume-Uni, à moins de prouver qu’ils ont des liens forts avec le pays.
Les droits post-Brexit des citoyens sont l’une des priorités des négociations. Problème : c’est un sujet qui concerne directement la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), que Londres souhaite quitter après le Brexit, estimant que la juridiction britannique doit être souveraine sur ces sujets.
D’autres négociations entre Londres et Bruxelles sont programmées pour août, septembre et octobre.