Un iceberg d’environ 6.600 km2 (50 fois Paris) s’est détaché de l’Antarctique mercredi matin, un évènement attendu mais dont la date était impossible à prévoir.
Depuis six mois, l’immense bloc de glace était en effet retenu par seulement 20 kilomètres de glace à l’immense barrière de glace baptisée Larsen C. Le même évènement était survenu en 1995 sur la plate-forme Larsen A et en 2002 sur la plate-forme Larsen B. Fragilisées, ces dernières avaient fini par se désintégrer.
Breaking news! The iceberg has fully detached from Larsen C - more details to follow soon pic.twitter.com/pdSxDuAGjR
— Project MIDAS (@MIDASOnIce) 12 juillet 2017
Le nouvel iceberg, qui mesure environ 200 km de long pour une contenance de 1155 km2 de glace, va faire l’objet d’une surveillance accrue puisqu’il est susceptible de présenter un danger potentiel pour le trafic maritime. Par ailleurs, comme il flotte déjà sur l’eau, les conséquences sur la montée des eaux devraient être marginales.
Si ce type de phénomène est un processus naturel, la communauté scientifique est unanime pour rappeler qu’il est accéléré par le réchauffement climatique.