Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la Grande barrière de Corail vient d’être estimée à 56 milliards de dollars australiens, soit 37 milliards d’euros.
«Il est évident que la Grande barrière est irremplaçable et n’a pas de prix […] Mais nous l’avons étudiée comme un ‘actif’ qui a une valeur incroyable à plusieurs titres, sur le plan de la biodiversité, des emplois qu’elle génère et de son image pour les visiteurs internationaux», a ainsi expliqué John O’Mahony, directeur du cabinet d’expertises Deloitte Access Economics.
L'équivalent de 12 Opéras de Sydney
Ainsi, le cabinet a évalué à 29 milliards de dollars australiens, soit près de 20 milliards d’euros, la valeur touristique du récif de 2.300 kilomètres dont 64.000 emplois dépendent. La valeur «indirecte» de la Grande barrière, a quant à elle été évaluée à 24 milliards de dollars, soit 16 milliards d’euros.
Sa valeur totale, 56 milliards de dollars, représente l’équivalent de douze Opéras de Sydney, s’est amusé à comparer Steve Sargent, directeur de la Fondation de la Grande barrière de corail.
Cette estimation a été réalisée à la demande de la Fondation dans le but d’alerter et de faire évoluer les consciences sur ce haut lieu du patrimoine mondial, en danger, notamment en raison du réchauffement climatique. La hausse de la température de l’eau a provoqué plusieurs épisodes de blanchissement (1998, 2002, 2016 et 2017), dont les conséquences sont désastreuses. L’épisode de 2016 a été le plus grave jamais enregistré.