Deux étudiants à l’Université Robert Gordon (Ecosse), ont piégé les visiteurs d’une exposition organisée dans leur établissement.
Une livre. C’est le prix auquel Ruari Gray et Lloyd Jack ont acheté, dans un supermarché, ce que beaucoup prendront les jours suivants pour une œuvre d’art : un simple ananas.
«La chose la plus marrante qui soit arrivée cette année»
«J’ai repéré un emplacement vide, et j'ai décidé de voir combien de temps l’ananas pourrait y rester, où s’il allait être pris pour de l’art», a témoigné Gray, 22 ans, au Mail Online. Si l’intention était là dès le départ, les jeunes hommes ont été surpris de constater, quatre jours plus tard, que leur blague avait pris.
«Je suis revenu plus tard, et il avait été mis sous verre ! C’est la chose la plus marrante qui soit arrivée cette année», a-t-il précisé. «Mon superviseur l’a vu, et a demandé à un conférencier si c’était réel, tant il avait du mal à y croire», a-t-il ajouté, amusé.
So last week we placed a pineapple next to an art display and come in today and RGU have moved it into a glass display case. Amazing. pic.twitter.com/sMzTUlapDQ
— Lloyd Jack (@LloydJack16) 1 mai 2017
«La semaine dernière, nous avont placé un ananas dans une expo d'art, et quand nous sommes repassés aujourd'hui, l'université l'avait mis sous verre»
Le mystère de la mise sous-verre
Quant à savoir qui l’a mis sous verre, cela reste une énigme. «On installait l’exposition, et quand on est revenu d’une absence de dix minutes, il était sous verre», a expliqué Natalie Kerr, assistante culturelle en charge de l’organisation de l’exposition. Elle a également précisé qu’elle n’y était pour rien, et qu’elle n’aurait pas pu le déplacer elle-même dans la mesure où elle est allergique aux ananas.
«C’est un mystère. Le verre est plutôt lourd, et il faudrait deux ou trois personnes pour le déplacer. Nous n’avons aucune idée de qui a fait ça. Mais il est toujours là, on a décidé de le laisser car il colle au côté badin de notre commission»
Une blague à antécédents
Cet blague n’est pas sans rappeler une histoire, qui s’est déroulée en mai 2016 au Musée d’art moderne de San Francisco. TJ Khayatan, un adolescent de 17 ans visiblement peu impressionné par l’exposition qu’il visitait, avait placé une paire de lunettes sur le sol pour tester les réactions. Peu après, les visiteurs de la gallerie ont commencé à les prendre en photo.
«L’art est un moyen d’exprimer notre créativité», avait-il dit à l’époque. «Beaucoup interprètent ça comme une blague, d’autres peuvent y trouver un sens spirituel. A la fin de la journée, je vois plutôt ça comme un plaisir pour les gens ouverts d’esprit et créatifs».