Une chambre forte capable de résister aux catastrophes naturelles et aux attaques nucléaires a été créée dans une mine de charbon abandonné, au nord de la Norvège.
Ce bunker, ouvert le 27 mars, n’a pas pour but la survie humaine, ou du moins, pas au sens attendu. Il renfermera les livres les plus importants de l’humanité, sous forme digitale, afin de les préserver en cas d’apocalypse.
Les conditions à l’intérieur de l’ancienne mine désertée depuis plus de deux décennies, sont optimales, puisqu’elles sont stables et ne sont pas affectées par les changements de saison. La température reste constante, toujours en dessous de zéro degrés.
The upcoming launch of "Arctic World Archive by Piql" was featured in Svalbardposten this week. https://t.co/Y06G3TfcZ7 #DigitalPreservation pic.twitter.com/N1XqvtT60c
— Piql AS (@PiqlAs) 10 mars 2017
Outre les dégâts du temps, ce bunker devrait également éviter les dommages créés par les hommes eux-mêmes, puisqu’il se situe sur une zone démilitarisée, qui risque peu de subir une attaque.
La Norvège, le Mexique et le Brésil seront les premiers pays à faire abriter des copies de leurs précieux écrits.
Les livres stockés sur des pellicules
L'Archive Arctique mondiale est gérée par la société Piql, basée à Drammen (au sud-est de la Norvège). Elle a développé une technique permettant aux anciennes pellicules photosensibles de stocker plus de données sous forme analogique.
«Nous pensons que notre technologie peut protéger les données pendant 1.000 ans. Nous recopions les données sur des pellicules de films photosensibles comme de s’ils étaient de gros QR codes » explique l’une des employées.
Les livres seront donc enregistrés sous formes de films anciens, sur des pellicules faites pour supporter les dommages causés par le temps.
La World Arctic Archive (l'Archive Arctique mondiale), de son nom officiel, se trouve dans la même montagne qu’un autre bunker construit en Norvège, abritant pour sa part des graines.