Elle n’en finit pas de faire parler d’elle. Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump, a suscité la colère des internautes après la publication d’une photo (ci-dessus) par l’Agence France Presse.
Le cliché montre Kellyanne Conway assise en chaussures sur un canapé du bureau ovale, les jambes repliées, tandis qu’elle regarde son téléphone. La photo a été prise alors que le président Trump recevait les représentants d’université noirs. Sur un autre cliché de l'AFP, on peut par ailleurs la voir immortaliser la scène avec son téléphone portable, toujours depuis le canapé.
C’est précisément le contraste entre la conseillère, assise avec désinvolture, et Donald Trump et ses invités qui sont debout, qui a profondément choqué les utilisateurs de Twitter. De nombreux internautes ont ainsi dénoncé l’attitude irrespectueuse de Kellyanne Conway.
@AFP @KellyannePolls @WhiteHouse Kellyanne, show some class... respect.... pic.twitter.com/sHdr6NzPgt
— Nasty Suzette (@SuzetteLT) 28 février 2017
«Kellyanne, montre un peu de classe... de respect...»
Now, you can't expect us to take this "meeting" seriously when this is the setting. pic.twitter.com/IAx34PlliM
— deray mckesson (@deray) 28 février 2017
«Vous ne pouvez pas attendre de nous qu'on prenne cette "rencontre" au sérieux quand vous êtes dans cette position».
In this photo exists every comment on race and on respectability to be had on earth pic.twitter.com/5E2Q38dxaX
— Theodore R. Johnson (@T_R_Johnson_III) 28 février 2017
«Cette photo résume tous les commentaires sur le racime et le respect que l'on peut imaginer».
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Nombreuses polémiques
Ce pas la première fois que Kellyanne Conway suscite une controverse. Elle s’était notamment illustrée en parlant de «faits alternatifs» («alternative facts») pour justifier les propos mensongers du porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, sur le taux de présence lors de l’investiture de Donald Trump.
Quelques jours après cette sortie polémique, la conseillère s’était de nouveau retrouvée au cœur d’un scandale après avoir évoqué un massacre qui n’a jamais eu lieu, pour justifier le décret anti-immigration.