Installé depuis quarante jours à tête des États-Unis, Donald Trump doit fixer ce mardi 28 février les grandes lignes de son plan d’action législatif, devant le Congrès réuni au grand complet.
Les élues de la Chambre des représentants et du Sénat, mais aussi les membres de son gouvernement et les juges de la Cour Suprême, l’écouteront détailler ses projets pour le «renouveau de l’esprit américain», selon la Maison Blanche. Le contrôle des frontières, la réduction des contraintes environnementales et la modernisation des infrastructures, grands thèmes du début de sa présidence, devraient être longuement évoqués. Également au programme, la refonte du système de santé et la réforme fiscale.
Pour le président, plus habitué aux foules de partisans de ses meetings qu’aux institutions politiques traditionnelles, ce discours est une étape importante. Les élus s’attendent à le retrouvé plus mesuré que durant sa campagne, et moins agressif que lors de ses conférences de presse.
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Au-delà de l’exercice de style, ce discours est surtout le coup d’envoi d’une nouvelle législature, que les républicains comptent bien mettre à profit pour lancer de grandes réformes conservatrices. Ils sont en effet majoritaires à la fois au Sénat et à la Chambre des représentants pour la première fois depuis 2006, ce qui leur laisse une grande marge de manœuvre.
Reste à savoir la liberté que leur accordera Donald Trump dans l’élaboration des textes. Car celui-ci est encore loin de faire l’unanimité dans son propre camp, et beaucoup redoutent ses revirements constants.