Des chiffres désolants. Plus de cent personnes ont été licenciées par leur patron pour avoir fait grève à l’occasion de la «journée sans immigrés» du 16 février dernier contre Donald Trump.
Selon la BBC, ce sont principalement des employés de la restauration et du bâtiment (les secteurs qui emploient le plus de sans-papiers) de tous les Etats-Unis qui ont perdu leur emploi.
«Je les ais avertis : "si vous faites la grève, vous ferez du mal à l’entreprise et si vous allez contre l’équipe c’est que vous n’en faites pas partie"», a expliqué auprès de CNN le patron d’une société de maçonnerie qui a licencié plusieurs travailleurs, tout en assurant que sa décision n’avait rien de politique.
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Mettre en évidence la contribution des travailleurs immigrés
«La journée sans immigrés» avait pour but de protester contre la politique anti-immigration de Donald Trump en mettant en évidence l’importance de la contribution des travailleurs immigrés dans l’économie américaine. Les organisateurs du mouvement appelaient également ces derniers à ne pas faire de shopping et ne pas envoyer les enfants à l’école. «Monsieur le président, sans nous et sans notre soutien, ce pays est paralysé», affirmait ainsi les initiateurs de la grève.
Reminder: Immigrant workers, families across U.S. to protest by staying home tomorrow, Feb 16 #ADayWithoutImmigrants https://t.co/dh2mnRBKUH pic.twitter.com/auzf4sin2x
— Our Revolución (@Latinos4Bernie) 16 février 2017