En 2012, Anton Pilipa disparaissait à Toronto après avoir débuté un traitement contre sa schizophrénie. Retrouvé en pleine forêt amazonienne, il a été rapatrié chez lui ce lundi 6 février.
Le Canadien de 39 ans était dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne, rapporte le Huffington Post Québec. Il aurait donc parcouru plus de dix milles kilomètres alors qu'un avis de recherche avait été lancé chez lui, à Toronto. L'homme était en effet parti sans ses papiers et sans ses vêtements.
Anton Pilipa before and after,disappeared in 2012 is found 6,500 miles away https://t.co/FPmm6gUIFg pic.twitter.com/bMv3a6Le8z
— infowe (@infowe) February 9, 2017
Son frère, Stefan Pilipa, a expliqué à CBC News qu'Anton aurait probablement marché une bonne partie du voyage, tout en faisant du stop de temps en temps. «C'est incroyable qu'il soit encore en vie et qu'il se soit rendu aussi loin», a-t-il déclaré.
C'est la deuxième fois qu'on le retrouve
Un policier avait déjà découvert le Canadien en novembre 2016, alors qu'il errait sur une autoroute de Rondonia, un état proche de la Bolivie. Il l'avait alors amené à l'hôpital et sa famille avait été prévenue. Mais Anton s'était échappé avant qu'on ne puisse venir le chercher, retournant dans la jungle.
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C'est une policière qui l'a cette fois-ci retrouvé, dans l'Amazonas, un état du nord-ouest du Brésil. Elle explique qu'il était important de le retrouver rapidement, étant donné le danger : la zone dans laquelle il se trouvait est connue pour ses «énormes prédateurs, comme des crocodiles ou des chaus (une espèce de félin, ndlr)». Elle avoue qu'ils étaient «très inquiets qu'il puisse se faire dévorer par un de ces animaux».
«Juste à temps»
Le frère d'Anton a déclaré que sa santé se «détériorait» quand ils l'ont rapatrié, affirmant qu'ils l'avaient retrouvé «juste à temps».
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Le Canadien a confié qu'il se savait «très chanceux d'être en vie». Les déclarations d'Anton restent limitées, puisque son frère ne le juge pas encore prêt pour des interviews. Il a tout de même déclaré à la BBC : «Je ne me suis jamais senti seul. J'ai réfléchi à beaucoup de choses, j'ai dormi en plein air. C'est une façon très simple de vivre, on a besoin de peu pour vivre», avant d'avouer être «très heureux de pouvoir retourner au sein de (sa) famille».