Les premiers résultats d’une étude très poussée menée par la Nasa, semblent établir que les voyages aérospatiaux tendent à favoriser le stress des gênes et modifient leur expression.
C’est en croisant les données extraites des profils génétiques, initialement similaires, de deux jumeaux, Scott et Marc Kelly, que les chercheurs américains en sont venus à cette conclusion. Les deux frères exercent la profession d’astronautes au sein de la Nasa.
Scott détient le record de la plus longue période passée à bord de la station spatiale avec 340 jours passés en continu dans l’espace. Les voyages de son frère se résument à des opérations plus succinctes. Pour les besoins de l’étude, Scott et Marc Kelly se sont donc prêtés à toute une série de tests biologiques.
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A l’occasion d’un récent colloque au Texas, il a été révélé que des différences dans l’expression des gènes des deux frères avaient été observées. Un constat qui laisse penser qu’un séjour prolongé dans l’espace serait source d’un stress profond, selon les premières hypothèses émises par la communauté scientifique.
Néanmoins, il faudra encore plusieurs années aux chercheurs en charge de l’étude pour affiner leur analyse et établir notamment une distinction entre les conséquences d’un long séjour dans l’espace et le reste des facteurs suscités par une telle aventure.