Vendredi, le patron de Facebook a publié une diatribe sur le réseau social. Il y exprime son désaccord vis-à-vis des récentes décisions du président américain sur la question de l’immigration.
«Mes grands grands-parents sont venus d'Allemagne, d'Autriche et les parents de Priscilla (l'épouse de Mark Zuckerberg, ndlr) étaient des réfugiés de Chine et du Vietnam. Les États-Unis sont une nation d'immigrants, et nous devrions en être fiers», commence-t-il.
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«Comme beaucoup d'entre vous, je suis préoccupé par l'impact des récentes décisions prises par le président Trump», ajoute celui qui, jusqu’à présent, avait pris soin de ne pas afficher trop ouvertement ses idées politiques.
«Des millions de sans-papiers vivront dans la peur»
«Nous devons faire en sorte que ce pays reste en sécurité, mais nous devrions le faire en mettant l’accent sur les personnes qui représentent vraiment une menace. Etendre l’attention des forces de l’ordre au-delà des personnes qui représentent de vraies menaces va nuire à la sécurité des Américains, en dispersant les ressources, tandis que des millions de sans-papiers qui ne représentent aucune menace vivront dans la peur d’être expulsés.»
Mark Zuckerberg n’est pas le seul que la politique de Donald Trump préoccupe. Dans un mail interne que s’est procuré le Wall Street Journal, Sundar Pichai (PDG de Google, ndlr) remarquait que ce décret pourrait porter préjudice à 187 salariés de son entreprise.