Un chèque de dernière minute. Quelques instants avant de céder la place à Donald Trump à la tête des Etats-Unis, Barack Obama a versé l'équivalent de 205 millions d’euros à l’Autorité palestinienne.
Un choix qu’a imposé l’ancien locataire de la Maison Blanche au Congrès après qu’au moins deux élus républicains eurent procédé, en 2015, au blocage de la somme. C’est l’ex-secrétaire d’Etat John Kerry qui, avant de quitter ses fonctions, a annoncé la nouvelle jeudi 19 janvier, à certains législateurs.
L’argent débloqué émane de l’Agence américaine pour le développement international. Il doit notamment servir à améliorer l’aide humanitaire en Cisjordanie et à Gaza ainsi qu’à financer différentes mesures sécuritaires.
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Pour l’heure, Donald Trump n’a pas réagi à cette information. Mais il ne fait nul doute qu’elle ne sera pas pour le réjouir, étant donné ses convictions tranchées sur la question du conflit israélo-palestinien. En effet, le Républicain n’a jamais caché son soutien à Israël. Il a d’ailleurs prévu de rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu le mois prochain.
Durant la campagne, Trump avait également signifié son intention de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et annoncé sa volonté de transférer l’ambassade américaine dans la Ville sainte que se disputent Israéliens et Palestiniens.