Au moins deux soldats nigériens ont été tués et sept blessés dans «une attaque surprise» lancée dans la nuit de vendredi à samedi par Boko Haram contre une position de l'armée dans le Sud-est du pays, proche du Nigeria.
Les assaillants «en grand nombre» sont «venus à pied» après avoir traversé la rivière Komadougou Yobé, frontière naturelle avec le Nigeria, pour attaquer «par surprise». Trois véhicules de l'armée ont été également brûlés.
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Le gouvernement avait annoncé fin décembre qu'une cinquantaine de combattants nigériens du groupe jihadiste avaient déposé les armes.
Le ministre nigérien de l'Intérieur, Mohamed Bazoum, qui s'est rendu fin décembre à Diffa, avait alors expliqué cette reddition notamment par le nouveau «rapport de force instauré entre Boko Haram «totalement en déperdition» et l'armée nigérienne depuis juillet.
Dans son message de voeux à la nation, le président nigérien Mahamadou Issoufou avait lancé «un appel à tous ceux qui se sont laissés entraîner dans la voie de l'égarement par Boko Haram (à) se ressaisir et déposer les armes».