Emomali Rakhmon, président tadjik depuis 1994 a nommé son fils aîné maire de la capitale Douchanbé le 12 janvier.
A 29 ans, Roustami Emomali, fils aîné du président, possède un CV assez impressionnant. Depuis 2015, il dirigeait l'Agence présidentielle de la lutte contre la corruption et avait été, avant cela, à la tête des services douaniers du pays. Bonus, il dirige aussi la Fédération de football du Tadjikistan.
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La population tadjik est habituée à ce que la famille présidentielle soit nommée aux meilleurs postes. La fille aînée, Ozoda Rakhmon, a été nommée en 2016 chef du cabinet présidentiel, après avoir été Première vice-ministre des Affaires étrangères.
Un scrutin sans réel choix
Le président a, quant à lui, été élu pour la quatrième fois à la tête du pays, après avoir réformé la constitution pour pouvoir se représenter. En mai 2016, les électeurs tadjiks ont également permis à Emomali Rakhmon de briguer un nombre illimité de mandats.
En 2013, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avait qualifié le scrutin d'une élection «sans réel choix».