Barack Obama a affirmé mardi soir à Chicago que l'Amérique était aujourd'hui «meilleure et plus forte» que lorsqu'il est arrivé au pouvoir et a appelé les Américains à se mobiliser pour faire vivre la démocratie.
Tout en reconnaissant que la question raciale était un sujet «qui divise» en Amérique, il a insisté, lors de son dernier discours en tant que président, sur les progrès accomplis. Citant les créations d'emplois, la couverture santé ou encore la mort d'Oussama Ben Laden, le président démocrate de 55 ans, qui s'apprête à céder la place au républicain Donald Trump, 70 ans, a prononcé un long plaidoyer pour la démocratie.
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«Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise», a-t-il lancé. «Tous ensemble, quel que soit notre parti, devrions nous attacher à reconstruire nos institutions démocratiques», a-t-il martelé, insistant sur «le pouvoir des Américains ordinaires comme acteurs du changement».
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«Notre constitution est un remarquable cadeau (...) mais elle n'a pas de pouvoir en tant que telle», a-t-il martelé. Le président américain a aussi laissé échapper une larme lorsqu'il a rendu hommage à sa femme, Michelle, et à ses deux filles, Malia et Sasha.
«De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d'être votre père», a-t-il lancé à l'attention de ces dernières sous un tonnerre d'applaudissements. «Yes we can» (Oui, nous le pouvons), a-t-il lancé en conclusion, reprenant son célébrissime slogan de 2008. «Yes we did» (Oui, nous l'avons fait), a-t-il ajouté.
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