Ce dimanche 1er janvier au matin, le Nord de la Chine s’est réveillé de son Nouvel An sous un nouveau nuage de pollution. Un «smog» épais a notamment envahi les rues de Pékin ou encore celles de Tianjin, limitant fortement la visibilité.
Résultat, Pékin a interrompu la circulation de la totalité des autobus reliant la capitale à ses villes voisines et supprimé 126 vols. A Tianjin, où le nuage de pollution enregistré s’est avéré moins nocif mais plus épais, ce sont 309 vols qui ont été annulés. Le trafic a repris ce lundi 2 janvier après que le smog se soit dissipé, mais les météorologues prévoient un retour du nuage dès ce début de semaine.
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Les deux métropoles ont été placées en alerte orange, comme 19 autres villes du pays. 24 villes chinoises ont pour leur part décrété des alertes rouges à la pollution, et se retrouvent contraintes de prendre des mesures de rigueur (limitation de l’usage des voitures, fermeture d’usines, etc).
50 fois le seuil de concentration de particules recommandé
Mi-décembre, le nord de la Chine avait déjà subi un épisode de forte pollution atmosphérique. Ces alertes ne sont pas rares dans le nord du pays, et ont tendance à se multiplier en hiver. Elles sont en effet dues à l’augmentation de la consommation d’énergie, provoquée en grande partie par la combustion du charbon qui permet de produire du chauffage et de l’électricité.
Au matin du 1er janvier, la concentration moyenne de particules fines dans l’atmosphère dépassaient les 500 microgrammes par mètre cube dans la capitale chinoise. Cela représente 50 fois le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ses recommandations.