Le mystère demeure. Des traces d'explosifs ont été détectées sur les restes de victimes du crash en mai dernier d'un avion de la compagnie EgyptAir reliant Paris au Caire.
Cette découverte annoncée jeudi par le ministère égyptien de l'aviation contredit la thèse des enquêteurs français qui privilégiaient jusqu'à présent l'hypothèse d'un incident technique. La commission d'enquête égyptienne a transmis ces éléments au parquet égyptien. Selon la loi égyptienne le procureur est saisi «s'il devient clair aux yeux de la commission d'enquête (sur le crash) qu'il existe des soupçons sur l'origine criminelle de l'accident» a précisé le ministère. Les autorités égyptiennes penchent depuis le début davantage pour l'hypothèse terroriste.
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Le vol MS804 s'était abîmé en mer Méditerranée entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radars. Les 66 personnes à bord dont 40 Egyptiens et 15 Français avaient été tuées. Une des deux boîtes noires retrouvées a révélé que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash de l'Airbus A320.