«Brexit» a été désigné hier «mot de l’année» par les dictionnaires Collins. Un choix qui semble s'être imposé en cette année si particulière outre-Manche.
Cette expression, abréviation de «British Exit» («Sortie du Royaume-Uni»), est apparue en 2013, après l’annonce par David Cameron d’un possible référendum de sortie de l’UE. Mais en 2016, son usage a explosé de 3 400 %. Pour les éditions Collins, Brexit est probablement «la contribution politique à la langue anglaise la plus importante depuis quarante ans». A l’instar de «Watergate», qui a ensuite permis de qualifier un scandale en apposant le suffixe «gate», Brexit a en effet entraîner tout un tas de dérivés et de jeux de mots.
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Cette annonce de Collins intervient alors que la Haute Cour de justice de Londres a statué hier que le Parlement britannique devra voter sur le déclenchement de la procédure de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, allant à l’encontre du gouvernement.