L’image a ravivé le souvenir de la catastrophe de Deepwater Horizon. L’incendie ce week-end d’un tanker survenu dans le golfe du Mexique, qui a duré plus de 24 heures, a fait planer la menace d’une importante pollution.
L'incendie avait éclaté samedi matin alors que le navire, le Burgos, se trouvait aux abords du port de Veracruz, dans l'est du Mexique, avec un équipage de 31 personnes et un chargement de plus de 160.000 barils d'hydrocarbures.
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Le navire sous surveillance
Les membres de l'équipage ont rapidement été évacués sains et saufs. L'incendie a pu être éteint dans la soirée de dimanche, mais une centaine de personnes des services du port continuaient à surveiller le navire.
Dimanche matin, un responsable des pompiers avait indiqué que des fuites d'hydrocarbures avaient eu lieu. Mais le directeur général de Pemex, José Antonio Anaya, a démenti au cours d'une conférence de presse dans la soirée que des dégâts aient été causés à l'environnement.
Le spectre de Deepwater Horizon
Selon Pemex, «il est trop tôt pour savoir» ce qui a provoqué l’incendie. Cinq remorqueurs de la compagnie équipés de moyen de lutte contre les incendies ont été mobilisés. Pour maîtriser le sinistre, des équipes de conseillers spécialisés dans la lutte contre les incendies ont été dépêchées du Mexique et de Houston.
L'explosion le 20 avril 2010 de Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans dans le sud des Etats-Unis, avait fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard.