Il était sur toutes les lèvres ou presque. Le nom de Donald Trump, pressenti pour prendre la succession de Barack Obama à la tête de la Maison-Blanche, a été plusieurs fois évoqué lors de la cérémonie des 68e Emmy Awards. Et pas toujours avec une grande finesse.
En atteste la comparaison douteuse osée par la créatrice de la série Transparent Jill Soloway. Selon elle, comme on peut le voir dans la vidéo en tête de l'article, Trump est «le monstre le plus dangereux de notre époque. Il ostracise les gens. Il compare les femmes à des truies. Il accuse les musulmans et les Mexicains de tous nos problèmes. A chaque fois que je pourrais clamer que Trump est un héritier d’Hitler, je le ferai».
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Le clin d'oeil de Jeb Bush
D’autres ont préféré aborder avec plus de légèreté la question de la candidature du Républicain à la prochaine élection présidentielle. «Je tiens à présenter mes excuses pour le climat politique actuel. Je crois que Veep a cassé le mur entre la politique et la comédie. La série a commencé comme une parodie mais ressemble désormais à un documentaire inquiétant», a expliqué Julia-Louis Dreyfus gagnante de son 5e Emmy consécutif pour Veep. Et d’ajouter : «Nous allons essayer de reconstruire le mur et le Mexique devra payer la facture», faisant référence à l’une des promesses de campagne controversées de Trump.
My trip to The #Emmys with @JKCorden @OfficialJLD @MrTonyHale @JebBush #EmiliaClarke @RyanSeacrest & more pic.twitter.com/h4bFVkSIwv
— Jimmy Kimmel (@jimmykimmel) 19 septembre 2016
Une autre allusion, plus amicale celle-ci, est signée Jeb Bush, battu dans la course à l’investiture républicaine par la magnat de l’immobilier. «Si vous menez une campagne positive, les électeurs feront le bon choix au final», a-t-il adressé à Trump en guise de clin d’œil. Pour rappel, l’élection présidentielle américaine se tiendra le 8 novembre prochain. Trump défiera la candidate démocrate Hillary Clinton, favorite des sondages.