L’ancien conseiller presse de George W. Bush a récemment publié le verbatim de ses notes prises le jour du 11 septembre 2001 à bord de l’avion présidentiel.
Ce jour-là, peu après les attentats, Air Force One effectue le trajet de la Floride vers une base aérienne du Nebraska – pour mettre le président en lieu sûr – puis vers Washington en fin de journée. Présent à bord, Ari Fleischer prend vite conscience que les propos tenus par le président pourraient devenir historiques. L’homme retranscrit donc sur six pages les réactions du chef d’Etat élu huit mois plus tôt.
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C’est ainsi que l’on apprend que durant le voyage, George W. Bush s’est inquiété pour la sécurité de ses proches et notamment un membre très particulier de son entourage. Après avoir reçu des nouvelles, rassurantes de sa femme et de leurs deux filles, l’homme le plus puissant du monde s’est soucié de la sécurité de son Scottish terrier Barney. «Votre chien est déjà sur les traces d’Oussama Ben Laden», lui répond alors malicieusement un membre de son service de sécurité.
«On ne pas se contenter d'une tape sur les doigts»
Outre ces considérations canines, le président américain fait très vite part de son désir de trouver des coupables. «Je veux savoir sans attendre qui a fait ça», lâche-t-il. Il enchaîne en évoquant de fortes représailles. «Ca (la riposte) va durer un moment et on ne pas se contenter d’une tape sur les doigts», garantit-il avant d’ajouter : «Quand nous saurons qui a fait ça, ils ne m’aimeront pas en tant que président. Quelqu’un va payer pour ça.»
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Si quelques-unes des réactions de George W. Bush pendant le 11 septembre avaient été rendues public par Ari Fleischer sur Twitter, c’est la première fois que l’intégralité du verbatim est dévoilé.
These six pages are the only original record of what Bush said on Air Force One on 9/11: https://t.co/VlxJRjAhnl pic.twitter.com/s9tHNeMg6o
— Reuters Top News (@Reuters) 9 septembre 2016