Il n’est plus à une polémique prêt. Donald Trump s’est de nouveau attiré les foudres des partisans d’Hillary Clinton en laissant entendre que seuls les défenseurs du port d’arme seraient en mesure de stopper son adversaire démocrate à la présidentielle américaine.
«En gros, Hillary veut abolir le second amendement» de la Constitution, qui garantit le droit de posséder des armes, a-t-il déclaré. Et d'ajouter : «Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n'y a rien que vous puissiez faire, les gars... Bien que, avec le second amendement - peut-être qu'il y a une solution, je ne sais pas», a-t-il dit énigmatique.
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Ces propos controversés n’ont pas échappé aux médias américains, dont certains les ont interprétés comme un appel à faire usage de la violence pour empêcher l’ancienne First Lady d’accéder aux plus hautes fonctions de l’exécutif américain. Une analyse partagée par le clan Clinton. «Donald Trump est dangereux. Une personne qui cherche à devenir président des Etats-Unis ne devrait en aucun façon inciter les électeurs à la violence», a déclaré Robby Mook, le directeur de campagne.
Sentant la polémique enfler, l’équipe de campagne de Donald Trump a tenu à désamorcer l’affaire et réfuté l’idée selon laquelle il encouragerait à perpétrer des actes violents contre Hillary Clinton. Dans un communiqué, il est notamment expliqué que les déclarations à l’origine de la controverse avaient été mal interprétées par des «médias malhonnêtes».
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Sur Twitter, toujours aussi friand des dérapages du milliardaire, les opposants à Trump n’ont en tout cas pas mis longtemps pour dénoncer des propos qui s'ajoutent à la longue liste des écarts verbaux du candidat républicain.
If Trump's comment is a joke, can someone explain what is funny about it?
— Jeet Heer (@HeerJeet) 9 août 2016
The problem is that Trump rambles so much that what could have been a banal rah-rah point sounded like a call for assassination.
— daveweigel (@daveweigel) 9 août 2016