Joseph Thoresen, un Américain de 35 ans originaire de Grand Rapids (Minnesota), a été inculpé de meurtre au second degré, mercredi 29 juin. Il est accusé d'avoir frappé, poignardé puis décapité son ami, David Haiman, 20 ans, qu'il soupçonnait d'avoir violé sa petite amie.
Sa caution a été fixée à 2 millions de dollars et il risque jusqu'à quarante ans de prison. L'affaire débute lorsque la police interpelle deux automobilistes à l'issue d'une course-poursuite. L'un d'eux est Joseph Thoresen. Son acolyte confie aux autorités que celui-ci lui a confié avoir tué David Haiman, le propriétaire du véhicule dans lequel les deux hommes ont été appréhendés, à coups de batte de baseball et de couteau avant de le décapiter et de jeter le corps du défunt dans un bois, rapporte The Washington Post.
A lire aussi : Etats-Unis : elle meurt empalée par un parasol en fêtant son anniversaire
Convoquée par la police, la petite amie de Joseph Thoresen donne sa version des faits. Là, elle explique que David Haiman l'aurait abusé sexuellement et qu'elle aurait pris la décision de se venger. Profitant de la venue de David Haiman dans l'appartement qu'elle partage avec Joseph Thoresen, elle aurait décidé de mettre son plan à exécution.
Un grand couteau pour décapiter la victime
Affirmant que la victime aurait accepté d'être attaché pour qu'elle puisse se défouler sur lui, elle lui aurait brisé le nez et asséné des coups dans les parties intimes avant de le libérer. Mais Joseph Thoresen serait arrivé et aurait à son tour tour frappé l'homme en lui expliquant qu'il n'aurait pas du violer sa copine. Toujours selon la jeune femme, les trois individus seraient ensuite montés dans la voiture de David Haiman et auraient roulé jusqu'à Deer River en consommant de la marijuana et de la méthamphétamine.
Au motif de vérifier le moteur de la voiture, Joseph Thoresen se serait alors arrêté et aurait finalement tué David Haiman. La jeune femme dit n'avoir pu empêcher son compagnon de sortir un grand couteau et de décapiter sa victime après le meurtre. Toutefois, le mobile du crime n'est pas pris au sérieux par l'entourage de l'accusé, connu pour être régulièrement sous l'influence de drogues diverses.