Le jeune homme de 20 ans, qui s’était fendu de plusieurs messages glaçants sur Facebook, a été placé sous mandat d’arrêt ce vendredi en Belgique.
Sur le réseau social, Kamel G. avait menacé, mercredi 15 juin, la France d’attaques près de 48h après l’assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et à sa compagne Jessica Schneider par Larossi Abballa. «Nous sommes quatre frères et chacun aura sa mission. Je le jure par Allah que la France va se retirer de la coalition. Après ces évènements, ils n’auront plus le choix. Les kouffars (ndlr : mécréants) ne vont plus jamais se sentir bien sans ce pays. Faites attention à vous frères et sœurs car les choses vont s’accélérer», avait-il assené, affirmant par ailleurs avoir prêté allégeance à Daesh.
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Un deuxième message était posté plus tard, dans lequel cette fois Kamel G. prévenait qu’il valait mieux éviter «de prendre métro et train et [éviter] aussi les Champs-Elysées». Comme il l’avait indiqué ultérieurement, son compte avait ensuite été désactivé. Une mesure qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de retrouver sa trace à son domicile de Koekelberg, l'une des 19 communes de la région de Bruxelles-Capitale, selon la Dernière Heure, média belge.
Interpellé jeudi par les unités spéciales de la police fédérale belge, il a été placé sous mandat d’arrêt dans la foulée de son audition chez le juge d’instruction. Là, le jeune homme a affirmé avoir voulu faire une blague et a nié toute affiliation à un groupe terroriste. Son avocat n’a pas souhaité commenter.