Le nouveau parlement du pays, élu ce samedi 30 avril, compte pour la première fois plus de femmes que de religieux.
Ces derniers ne sont plus que 16, contre 27 dans l’assemblée sortante, sur un total de 290 députés, et aucun ne sont des personnalités de premier plan. Les femmes, au contraire, passent de neuf à 17 sièges. Elles auraient même pu être 18, mais l’élection d’une candidate dès le premier tour à Ispahan a été invalidée et une nouvelle élection aura lieu à une date indéterminée.
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En outre, alors que durant la magistrature précédente la plupart des députées femmes étaient conservatrices, 15 sur 17 sont désormais réformistes et modérées.
Législatives en #Iran: jamais eu autant de #femmes au parlement ni aussi peu de mollahs: 18 femmes, 16 mullahs pic.twitter.com/TPt7Ndsq02
— Ahmad PARHIZI (@APARHIZI) 1 mai 2016
Cette évolution est particulièrement marquée à Téhéran. Sur les trente sièges de la capitale, huit ont été remportés par des femmes, et un seul par un religieux. Ceux-ci gardent néanmoins une influence importante, du fait de leur présence aux postes clés du régime. Le président Hassan Rohani lui-même, bien que modéré, est en effet un religieux.