Après l'assemblée, le sénat brésilien se penche désormais sur la procédure de destitution lancée contre la présidente Dilma Rousseff.
Le 18 avril, les députés avaient voté massivement pour suspendre la dirigeante, accusée d’avoir truquée les comptes publics et citée dans le scandale Petrobras. Les sénateurs, qui rendront leur décision le 11 mai, n’ont besoin de leur côté que d’une majorité simple pour enclencher la procédure.
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S’ils se prononcent dans ce sens, la présidente sera suspendue pour une période de six mois, au terme de laquelle les parlementaires pourront décider de sa destitution définitive. Concrètement, il y a donc de fortes de chances que Dilma Rousseff ne puisse pas ouvrir comme elle l’avait prévu les Jeux Olympiques de Rio, dans trois mois.
Cherchant par tous les moyens à sortir de cette crise la tête haute, elle a donc proposé en début de semaine l’organisation d’élections anticipées dès cette année. L’initiative, qui lui permettrait d’éviter une longue et humiliante procédure de destitution, est violemment décriée par l’opposition.