175 pays, dont la Chine et les Etats-Unis, deux des principaux pollueurs dans le monde, ont signé ce vendredi à l'ONU, l'accord sur le climat destiné à ralentir le réchauffement de la planète négocié en décembre dernier à Paris.
François Hollande a été le premier dirigeant à le signer ce vendredi matin bientôt suivi par 174 autres nations. Avant de le parapher, le président de la République a appelé le monde à traduire l'accord de Paris en «actes» et souhaité que l'Union européenne «donne l'exemple» en le signant «d'ici la fin de l'année». «Il faut aller vite, encore plus vite», a-t-il insisté.
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De son côté, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué un «moment d'histoire». «Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée», s'est-il réjoui. Les pays signataires représentent plus de 93% des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement, selon l'ONG World Ressources Institute.
«Le monde nous regarde»
L'accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température «bien en deçà de 2°C» et à «poursuivre leurs efforts» pour limiter cette hausse à 1,5°C. Cet objectif très ambitieux demandera une volonté soutenue et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres.
«Le monde nous regarde (...) plus de beaux discours, plus d'excuses, plus de manipulation de la science et des politiques par les entreprises liées aux énergies fossiles comme le pétrole ou le charbon», a pour sa part insisté à la tribune l'acteur et défenseur de l'environnement Leonardo DiCaprio.