Un puissant tremblement de terre a une nouvelle fois frappé le sud-ouest du Japon dans la nuit de vendredi à samedi, faisant au moins 23 morts.
Le séisme a également provoqué de nombreuses destructions, incendies et glissements de terrain. Jeudi soir, neuf personnes avaient déjà péri dans un premier séisme d'une magnitude de 6,5. Ces nouvelles secousses ont mis à rude épreuve les nerfs des habitants, éprouvés par les répliques à répétition, et déclenché une gigantesque coulée de boue et de pierres, emportant des maisons et coupant une autoroute.
A lire aussi : Un séisme dans la vallée de Chamonix
Vendredi, après une secousse de magnitude 7,1 les autorités avaient émis un avis de risque de tsunami. Une partie de la côte ouest de l'île de Kiyushu est concernée par cette alerte. Les autorités demandent aux habitants de ne pas se rendre sur le bord de mer et de s'éloigner des bâtiments fragilisées par les répliques.
Recherche de survivants
Samedi, des milliers de secouristes cherchaient des survivants dans les décombres. Selon le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga, des dizaines de personnes étaient prisonnières ou enterrées vives - 76 cas ont été évoqués. Contrairement au précédent séisme, qui a affecté surtout des maisons vétustes, celui-ci a endommagé ou fait basculer des bâtiments plus importants à travers la préfecture de Kumamoto, à quelque 900 km de Tokyo.
"Selon la police et les pompiers, sept personnes sont décédées", a indiqué Takayuki Matsushita, un fonctionnaire de la province. La chaîne de télévision NHK a pour sa part fait état de 15 morts et de centaines de blessés. "C'était tellement fort, il y avait plein de gens paniqués dans la rue", a relaté un de ses collègues, Shotaro Sakamoto.