A Santiago de Querétaro, une ville du centre du Mexique, des policières dénoncent un recrutement basé sur le physique. Une idée qui a fait des émules ailleurs dans le pays.
Ces femmes, employées dans la police de la ville de Querétaro, ont porté plainte contre des chefs de la police locale. En cause, le recrutement de policières basé selon elles sur des critères purement physiques, dans le but de créer une nouvelle unité de police strictement féminine dans le centre touristique de la ville (classé au patrimoine mondial de l’UNESCO).
Parmi les critères de recrutement figuraient ainsi notamment le poids et la beauté des femmes rencontrées ont détaillé les policières. Ces dernières sont d’ailleurs soutenues par une ONG spécialisée dans la défense des femmes, Coincidir Mujeres.
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Pas à son coup d'essai
Bien que l’un des porte parole de la police de la ville ait démenti ces accusations, la situation pourrait bien évoluer rapidement puisque parallèlement à cette affaire, un mouvement de grève au sein de la police a démarré la semaine dernière dans le but d’obtenir la démission du chef de la police locale Rolando Eugenio Hidlago Eddy.
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Ce dernier est aussi à l’origine de la création de cette unité féminine. Déjà, en 2010, alors qu’il travaillait pour la police de l’Etat d’Aguascalientes, il avait tenté de mener à bien ce projet, en mettant en place une unité policière dite «sexy», constituée de femmes patrouillant en bottes à talon, vêtements moulants et décolletés.
Acapulco veut sa brigade sexy
Une stratégie qui a fait des émules dans le reste du pays. Ainsi, à Acapulco, ville portuaire du Sud du pays, Manuel Flores, chef de la police locale a souhaité lui aussi disposer de sa brigade sexy. Dans le but, selon lui, de «changer la perception que les gens ont des forces de police», il a mis en place une unité constituée de jeunes (une vingtaine d’années) policières équipées d’un haut moulant et d’un short kaki pour assurer la sécurité des touristes.
Une attention particulière dans une ville dont le taux de criminalité augmente de façon exponentielle ces dernières années, au point de faire d’Acapulco l’une des villes les plus dangereuses du pays.