Selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, les services secrets de plusieurs pays à travers le monde ont utilisé Mossack Fonseca, dont des intermédiaires de la CIA.
«Des agents secrets et leurs indicateurs ont utilisé dans une large mesure les services du cabinet» assure ainsi le quotidien bavarois dans son édition de mardi. Ils «ont fait ouvrir des sociétés écran pour dissimuler leurs actions (...) Parmi eux figurent également des intermédiaires proches de la CIA».
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Dans la «clientèle» de Mossack Fonseca figurent «quelques acteurs» des ventes secrètes d'armes à l'Iran dans les années 1980, un scandale portant sur des ventes secrètes d'armes américaines à Téhéran visant à faire libérer des otages américains au Liban et à aider financièrement les Contras nicaraguayens, affirme le journal.
Les Panama Papers montrent encore que «d'actuels ou d'anciens responsables de haut rang des services secrets d'au moins trois pays, (...) l'Arabie Saoudite, la Colombie et le Rwanda», figurent parmi les clients du sulfureux cabinet panaméen.