La Corée du Nord a diffusé une nouvelle vidéo de propagande mettant en scène le bombardement fictif de Séoul, la capitale de son voisin du sud.
Après Washington, c'est donc au tour de Séoul d'être virtuellement pris pour cible par Pyongyang. Sobrement intitulée "En cas d'absence de réponse à l'ultimatum", la vidéo montre des lance-roquettes de type soviétique BM-21 Grad tirer sur la Maison bleue, siège de la présidence sud-coréenne, et d'autres bâtiments, qui se transforment en boules de feu. "Tout sera réduit en cendres", conclut-elle en guise d'avertissement.
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Le clip, diffusé lundi par le site officiel DPRK Today sur sa chaîne Youtube, vaut le détour en raison de sa piètre qualité. Si ce genre de simulation est lourd de sens, les effets spéciaux grossiers, la musique martiale et les choeurs militaires prêtent plus aux rires francs qu'aux sueurs froides. Comme en témoigne la réaction de certains internautes sur Twitter, qualifiant la vidéo de "hilarante malgré elle" ou la comparant à un téléfilm d'action des années 1980.
North Korea propaganda video of their single tank blowing up S. Korea unintentionally hilarious. #NoSeoul https://t.co/djpP1ZgQ9g
— Adamonkey (@adamonkey) 5 avril 2016
Regain de tensions entre l'Occident et Pyongyang
Les tensions entre la Corée du Nord et ses voisins se sont particulièrement aggravées, après le quatrième essai nucléaire nord-coréen le 6 janvier, suivi par un tir de fusée à longue portée le 7 février, considéré par la communauté internationale comme un essai de missile balistique déguisé.
En représailles, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont organisé des manoeuvres militaires conjointes. Washington, Séoul et Tokyo ont également introduit à l'ONU de nouvelles sanctions économiques contre Pyongyang.