Un officier des forces spéciales russes en mission près de Palmyre, en Syrie, a été tué jeudi après avoir demandé à son état-major un bombardement sur la zone dans laquelle il se trouvait.
Loin d’être une erreur, cette demande était justifiée selon un représentant de la base russe en Syrie, cité par les agences de presse nationales. L’officier était en effet en mission de reconnaissance visant à «diriger les frappes aériennes russes sur des cibles du groupe Daesh». Présent dans la région de Palmyre depuis une semaine dans le cadre de cette mission, le soldat russe aurait été repéré puis encerclé par des terroristes issus de Daesh. C’est alors qu’il aurait demandé à son état-major un bombardement sur la zone en question.
A lire aussi : L'armée syrienne déloge Daesh de Palmyre
Moscou, qui communique peu sur la présence de forces au sol n’a pas confirmé l’information. L’état-major russe continue en effet à prétendre que l’avancée au sol n’est que l’œuvre de l’armée syrienne, le soutien russe se contentant de frappes aériennes. Des raids sur des cibles terroristes que le ministre de la Défense russe a chiffré à 20 à 25 raids par jour.