Hyperloop, le train supersonique imaginé par le milliardaire américain Elon Musk, devrait voir le jour en Europe centrale dans quatre petites années. En théorie, il pourra rouler jusqu'à 1 200 kilomètres à l'heure.
A cette vitesse, il devrait relier Bratislava (Slovaquie) à Vienne (Autriche) en seulement huit minutes, et ce dès 2020. Ou à titre de comparaison, Lille à Marseille en moins d'une heure. Un scénario de science-fiction ? Rien n'est moins sûr : dans le but de construire ce train à grande vitesse totalement futuriste, le gouvernement slovaque a signé le 10 mars un accord avec la société Hyperloop Transportation Technologies, fondée par l’entrepreneur Elon Musk (Tesla, SpaceX, PayPal).
Capsules en aluminium et panneaux solaires
La star de la high-tech, qui fait actuellement bâtir un prototype de l'Hyperloop en Californie sur une piste de huit kilomètres, voit le bolide sur rails comme le cinquième moyen de transport après le bateau, la voiture, le train et l'avion. Cinq cent ingénieurs de la Nasa, d'Airbus et de Boeing planchent en ce moment même sur le concept, rapporte le journal Ouest France.
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Des capsules en aluminium devraient circuler dans un très long tube, posé sur des pylônes à quelques mètres du sol. Chaque habitacle, large de 1,35 mètre et doté d'écrans personnalisés en guise de fenêtres (on ne distingue pas grand chose à 1 200 km/h), pourrait accueillir vingt-huit passagers. Le train supersonique serait même destiné à être autosuffisant en énergie car recouvert de panneaux solaires. Econome en temps, et écologique ?