La découverte d’un couteau, qui aurait été trouvé dans la propriété d’O.J. Simpson il y a plusieurs années, pourrait relancer l’une des affaires les plus célèbres des Etats-Unis non-résolue à ce jour.
Pour comprendre ce possible rebondissement, il faut remonter à la fin des années 1990. Selon les informations de TMZ, à l’époque, un homme chargé de l’entretien aurait découvert un couteau de chasse pliant enterré dans la propriété qui appartenait à O.J. Simpson à l’époque du meurtre de sa compagne Nicole Brown et de son ami Ronald Goldman. L’homme aurait ensuite transmis le couteau à un officier de police qui n’était pas en service et se trouvait près de la demeure. Pour des raisons inconnues, l’agent aurait gardé l’objet chez lui plutôt que de le remettre aux enquêteurs.
Ce, jusqu’à récemment. Le policier, aujourd’hui retraité, aurait décidé d’encadrer le couteau en souvenir. Parce qu’il voulait graver le numéro du dossier O.J. Simpson, il aurait contacté un ancien collège travaillant dans la division chargée des homicides. Furieux, l’enquêteur aurait dévoilé l’affaire à ses supérieurs. Ces derniers ont récupéré le couteau fin janvier.
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Lors d’une conférence de presse, le porte-parole de la police de Los Angeles a confirmé la découverte de ce couteau. «Nous avons appris qu’un officier retraité avait en sa possession un élément qui aurait été prélevé dans la propriété de Rockingham dans les années 1990», a indique Andrew Neiman, ajoutant avoir aussitôt récupéré la pièce. «Ceci pourrait représenter une preuve cruciale ou n’être qu’une histoire montée de toutes pièces», a-t-il poursuivi. Le couteau a été envoyé au laboratoire des forces de l’ordre pour être soumis à des analyses.
O.J. Simpson, ancienne gloire du football américain avait été inculpé du double meurtre en 1994. Il avait été acquitté en 1995 au terme d’un procès, qui a passionné les Etats-Unis. En 1997, O.J. Simpson avait été reconnu coupable de la mort de Nicole Brown et Ronald Goldman au civil, par un jury qui l'avait condamné à payer 33,5 millions de dollars de dommages et intérêts.