Les bombardements de positions kurdes en Syrie, répétés depuis samedi par l’armée turque, ont soulevé l’indignation de la communauté internationale.
La Russie a notamment dénoncé ce lundi 15 février la politique «provocatrice» d’Ankara, qu’elle accuse de «soutien non voilé au terrorisme». La Turquie a de son côté retourné la politesse à Moscou, le Premier ministre Ahmet Davutoglu accusant les russes de se comporter «comme une organisation terroriste» en soutenant Bachar el Assad. Des témoins ont par ailleurs signalé l’arrivée de forces turques au sol, malgré les vigoureux démentis du gouvernement.
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Les alliés européens et américains, dont le principal objectif reste la lutte contre Daesh, déplorent quant à eux la dispersion des belligérants, Moscou étant avant tout soucieuse de soutenir Damas, et Ankara d’écraser les kurdes. La Turquie, confrontée à la rébellion du PKK sur son territoire, craint en effet de les voir prendre le contrôle de la zone frontalière en Syrie.