Un ancien agent secret soviétique affirme que Staline a analysé les excréments de Mao afin d'en savoir plus sur lui.
Selon lui, une équipe spéciale aurait été mise sur pied par le leader de l'URSS afin de "mettre la main" sur les selles de ses homologues internationaux et de voir quels secrets pouvaient en être extraits.
"A cette époque-là, les Soviétiques n'avaient pas le même genre d'outils d'espionnage que les services secrets d'aujourd'hui, explique Igor Atamanenko dans un journal russe cité par la BBC. C'est pour cela que nos spécialistes proposaient les moyens les plus extravagants pour obtenir des informations sur quelqu'un".
S'ils découvraient un faible taux de potassium dans les excréments analysés, ces agents secrets hors du commun concluaient que son auteur était nerveux et insomniaque. Un niveau élevé de tryptophane, un acide aminé, signifiait au contraire que la personne était calme et accessible.
A lire aussi : Au pied du Kremlin, certains rêvent d'un "nouveau Staline"
Les espions soviétiques auraient utilisé cette technique sur Mao Tsé-toung en décembre 1949, lors d'une visite à Moscou effectuée quelques semaines seulement après son accession à la présidence chinoise. Des toilettes avaient alors été élaborées spécialement pour l'occasion, se déversant non pas dans les égouts mais dans des "boîtes secrètes". Le résultat des analyses aurait alors dissuadé Staline de signer un contrat avec le leader communiste.
Selon le journal russe Komsomolskaya Pravda, le successeur de Staline, Nikita Krouchtchev, aurait abandonné cette technique et fait fermer le service dédié.