En visite au musée du Capitole de Rome lundi soir, le président iranien Hassan Rohani n'a vu aucune des sculptures dévêtues de divinités ou de guerriers. Et pour cause, elles étaient couvertes par des coffrages.
Selon le quotidien Corriere della Sera qui a publié une vidéo tournée à l'intérieur du musée, les Vénus et autres nus n'auraient pas obtenu l'aval d'une inspection préalable des services iraniens, et la mairie de Rome a accepté de les dissimuler.
Veneri capitoline "inscatolate" per visita #Rouhani Su #CorrierePerVoi, di @viviana_mazza https://t.co/t9TplVo1Ic pic.twitter.com/hP7pgPAQ3c
— Corriere della Sera (@Corriereit) 26 Janvier 2016
Ironie de l'histoire qui a provoqué une vive polémique en Italie, le chef du gouvernement, Matteo Renzi, a mis l'accent sur la richesse historique des deux pays, assurant qu'ils avaient en commun d'être "deux superpuissances de la beauté et de la culture".
En plus d'avoir couvert ses statues, l'Italie a aussi accepté de bannir le vin de son protocole, le temps d'un déjeuner avec le président de la République, Sergio Matterella, et d'un dîner avec Matteo Renzi. Lors de cette visite de nombreux accords portant sur quelques 17 milliards de dollars ont été signés. Le président iranien est attendu aujourd'hui, mercredi, à Paris.