Cinq personnes ont été interpellées lundi matin à l'occasion de nouvelles opérations antiterroristes dans la région de Bruxelles et de Liège (sud-est de la Belgique), mais Salah Abdeslam, un suspect-clé des attentats de Paris, reste introuvable dix jours après.
«Dans le cadre de l'opération menée hier (dimanche) soir, cinq perquisitions supplémentaires ont été effectuées ce matin en région bruxelloise et deux en région liégeoise. Cinq personnes ont été privées de liberté lors de ces perquisitions», a indiqué le parquet fédéral dans un communiqué.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du parquet a précisé que le Français Salah Abdeslam, traqué depuis le 13 novembre par les polices belge et française, n'en faisait pas partie. «Au total, 21 personnes ont donc été privées de liberté depuis hier et sont actuellement entendues par les services de police», a ajouté le parquet dans le communiqué.
Saisie d'une somme d'argent importante
A l'issue d'opérations de grande ampleur dimanche soir à Bruxelles et Charleroi (sud), la police avait procédé à 16 interpellations, mais sans trouver ni armes ni explosifs au cours de la vingtaine de perquisitions conduites à cette occasion. Le parquet a démenti des informations de presse selon lesquelles Salah Abdeslam aurait pris la fuite dimanche soir à bord d'une BMW dans les environs de Liège dimanche soir. «Ce véhicule a été identifié et les suites d'enquête ont démontré qu'il n'était aucunement lié à l'opération en cours», a précisé le parquet.
Lors des perquisitions menées dimanche soir, «une somme de 26.000 euros a été saisie», a-t-il révélé. Le parquet fédéral devait communiquer à nouveau lundi sur le nombre de suspects qui seront présentés à un juge d'instruction en vue de la prolongation de leur garde à vue, d'une inculpation ou d'une remise en liberté.