L’inquiétante radicalisation dont faisait l’objet Omar Ismaïl Mostefaï, l’un des assaillants tué vendredi 13 novembre au Bataclan, avait été signalée deux fois en un an par les autorités turques à Paris.
Un responsable gouvernement turc rapporte qu’Ankara avait informé deux fois la France «en décembre 2014 et juin 2015» du caractère dangereux que présentait Omar Ismaïl Mostefaï. Selon la Turquie, elle n’aurait reçu aucune réponse émanant de Paris à ces mises en garde.
Dimanche, un communiqué du ministère des Affaires étrangères irakien indiquait qu'il avait récemment partagé avec la France des renseignements sur de potentielles attaques terroristes en préparation dans l'Hexagone.