Les examens "non invasifs" du sol, qui devaient commencer lundi dans le sud-ouest de la Pologne où pourrait se trouver un train blindé nazi enterré à la fin de la Seconde guerre mondiale, ont été retardés par la pluie, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Nous avons besoin de trois jours sans pluie, par des températures au-dessus de 0°", a déclaré devant la presse le porte-parole de la municipalité de Walbrzych, Arkadiusz Grudzien. "A cette étape, nous devons vérifier si le train s'y trouve réellement. Il est trop tôt pour parler de son déterrement", a-t-il ajouté. De leur côté, le Polonais Piotr Koper et l'Allemand Andreas Richter, qui affirment y avoir découvert le train nazi blindé et qui participent aux examens, se sont dits encore une fois lundi "convaincus" de son existence. "Nous sommes en mesure de le déterrer, nous avons des spécialistes qui coopèrent avec nous", a affirmé M. Koper, en ajoutant que les frais des recherches à ce stade étaient pris en charge par lui et son associé.
Le premier groupe de cinq experts doit être suivi par une autre équipe indépendante, la semaine prochaine si le temps le permet. "Nous ne sommes pas concurrents, je suppose que nous obtiendrons des résultats similaires", a déclaré M. Koper. "Les experts pourront se servir de différents appareils de mesure et de détecteurs, mais ne sont pas autorisés à toucher au sol. Ils ne pourront ni creuser, ni faire des forages, ni introduire des caméras. Ils sont autorisés seulement à faire une prospection non invasive", a précisé M. Grudzien.
Les récits sur deux trains spéciaux nazis, disparus au printemps de 1945 dans la région de Walbrzych, et contenant prétendument de l'or et des œuvres d'art excitent depuis des années l'imagination de nombreux chasseurs de trésors. Ils s'appuient sur l'existence d'importantes constructions souterraines allemandes, y compris celles autour de l'immense château de Ksiaz (Fürstenstein), proche de Walbrzych. Les nazis y avaient mené d'importants travaux pour y installer un des Q.G. d'Hitler.