Les cinq premières assistantes sexuelles de République Tchèque ont commencé à travailler auprès des handicapés.
C'est la présidente de l'association Rozkos bez rizika (Bonheur sans risque), Lucie Sidova, qui a fait cette annonce cette semaine. Son organisme, qui vise à aider les travailleurs sexuels et à prévenir les maladies sexuellement transmissibles, a formé les cinq assistantes.
"Les assistantes sexuelles ont été choisies avec soin. Elles sont volontaires pour effectuer cette mission et ont une longue expérience avec les hommes et avec le travail sur le corps humain", a fait savoir Lucie Sidova.
Après leur formation, les employées ont dû signer un code d'éthique. Outre l'assistance sexuelle, elles doivent encourager leurs clients à gagner en assurance, à parler librement de leurs besoins, ou encore à se renseigner sur les moyens de contraception. De plus, elles organisent des consultations avec les proches des personnes handicapées.
Le ministère tchèque de l'Intérieur a tenu à rappeler que la prostitution n'était pas un crime dans le pays, mais que le proxénétisme, lui, est bel et bien puni. Les handicapés qui souhaitent faire appel à des assistantes doivent donc faire la démarche eux-mêmes, ce n'est pas à l'association de proposer ces services.