Près de six mois avant la conférence de l’Onu sur le climat, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a annoncé ce mardi la contribution de son pays à la réduction des émissions de CO2.
C’est un grand pas en vue de la COP21. Le premier pollueur mondial, avec 25% des rejets, s’est ainsi fixé comme objectif un pic des émissions «autour de 2030 tout en s’efforçant de l’atteindre au plus tôt».
La Chine a également fait part de son intention de baisser son intensité carbonique «de 60%/65% par rapport à 2005» et de faire en sorte que 20% de sa consommation énergétique primaire se face grâce à des énergies non-fossiles. Enfin, le stock forestier du pays devrait augmenter «d’environ 4,5 milliards de mètres cube par rapport à 2005».
Limiter le réchauffement mondial à 2° C
Reçu par François Hollande à l’Elysée, Li Keqiang a également confié sa volonté d’aboutir en décembre à «un accord global, équilibré et ambitieux» de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement mondial à 2° C.
Une annonce saluée par le président français, qui a vu en elle «un signe de soutien et de confiance» à quelques mois de la COP21.