Une bataille de grande ampleur s’annonçait mardi pour le contrôle de Ramadi (Irak), tombée dimanche aux mains de Daesh.
Les troupes irakiennes, appuyées par les milices chiites, se massaient aux abords de la ville avant de lancer la contre-offensive. Vivement critiqué pour n’avoir pas su éviter ce qui constitue un revers majeur, le Premier ministre irakien Haider Al-Abadi s’était résolu lundi à faire appel aux Unités de mobilisation populaire, une coalition de milices et de volontaires majoritairement chiites, pour épauler les troupes irakiennes.
Le fait que la province d’Al-Anbar, où se trouve Ramadi, soit majoritairement sunnite, avait jusqu’alors incité le gouvernement irakien à se montrer prudent, par crainte que la présence des miliciens n’entraîne des heurts avec la population locale. En lançant rapidement la contre-offensive, les autorités irakiennes ont voulu éviter que les jihadistes ne disposent des engins explosifs et des mines sur les axes et dans les bâtiments de Ramadi.