Le Français Serge Atlaoui a obtenu un sursis mais risque toujours la peine de mort en Indonésie.
Malgré le sursis de dernière minute dont il a bénéficié la semaine dernière, il ne lui reste que peu d’espoir. Lundi, le porte-parole du parquet général d’Indonésie a fait savoir que le Français Serge Atlaoui, 51 ans, serait exécuté seul en cas de rejet de son recours devant le tribunal administratif de Jakarta.
Suite à d’intenses pressions diplomatiques, il avait auparavant été retiré d’une liste de neuf condamnés, dont huit étrangers, auxquels il a été signifié que leur exécution était imminente.
"La loi, c'est la loi"
Alors que la date de l’examen de son recours n’a pas encore été notifiée, les appels internationaux à la clémence devraient continuer. Hier, François Hollande et le Premier ministre australien, Tony Abbott, ont rappelé dans une déclaration commune que "La France et l’Australie […] condamnaient le recours à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances".
Inflexible, le vice-président indonésien Jusuf Kalla a estimé que ces appels pouvaient "être liés à l’émotion, mais la loi c’est la loi".