On attendait un tweet, mais c'est finalement dans une vidéo qu’Hillary Clinton a officialisé dimanche son entrée dans la course à la Maison Blanche, à l’issue de laquelle elle espère succéder au président sortant, Barack Obama, en novembre 2016.
L’ex-Première Dame attend son heure depuis longtemps, après avoir échoué en 2008 lors de la course à l’investiture, dont elle était pourtant favorite au départ.
Mais cette fois, rien ne semble pouvoir l’empêcher de devenir la première femme candidate de son parti aux élections présidentielles américaines.
Personne d’autre ne s’est officiellement déclaré pour le moment au sein du parti démocrate. Et parmi les candidats possibles (le vice-président Joe Biden, l’ancien gouverneur du Maryland, Martin O’Malley ou encore le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders), aucun ne semble être en mesure de l’inquiéter.
Le soutien de Barack Obama
L’ex-sénatrice de New York peut d’ores et déjà compter sur des soutiens de poids. Barack Obama l’a encensée dimanche, estimant qu’elle ferait "une excellente présidente".
Le secrétaire d’Etat John Kerry a salué quant à lui le travail de son prédécesseur à la tête du département d’Etat, estimant qu’elle avait "accompli un travail formidable pour reconstruire les alliances réduites en pièces au fil des années précédentes".
Sa fille y a même été de son tweet dès l'officialisation de la candidature de sa mère.
Very proud of you Mom! @HillaryClinton: http://t.co/PvMlg82cU2
— Chelsea Clinton (@ChelseaClinton) 12 Avril 2015
Si elle était investie en juillet 2016, il lui restera à vaincre le candidat républicain, qui pourrait être Jeb Bush, le frère et fils des anciens présidents.