Les négociations sur le nucléaire iranien ne donnent pas encore de résultats probants.
Après l’avertissement lancé par Benjamin Netanyahu, qui a dénoncé mardi au Congrès américain un possible accord avec l’Iran, le secrétaire d'État américain John Kerry et le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif se sont retrouvés hier en Suisse pour le troisième jour consécutif.
A l’issue de ce dernier entretien, avant une prochaine rencontre prévue le 15 mars, John Kerry a illustré la difficulté des négociations en assurant que l’objectif n’était pas "d’obtenir n’importe quel accord", mais "le bon accord", capable de recevoir l’approbation de la communauté internationale. Mais selon un responsable américain, il y a encore des «défis difficiles» à régler pour espérer arriver à cet accord.
De son côté, l’Iran a fait savoir que des progrès avaient été réalisés "sur certains sujets", et "dans d’autres pas". La question des sanctions occidentales, dont Téhéran souhaiterait la levée complète en préalable, pourrait être le point de discorde. Reste que les deux pays se sont mis d’accord sur au moins une chose : la poursuite des négociations.