Le premier Conseil européen d’Alexis Tsipras n’a pas été de tout repos. Le nouveau Premier ministre grec a rencontré jeudi les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro dans un climat tendu.
L’objectif d’Athènes était de réaffirmer sa volonté d’en finir avec les politiques d’austérité et de renégocier sa dette. Des réclamations qui agacent ses partenaires européens, favorables à ce que la Grèce tienne ses engagements et assainisse ses finances.
Les tensions étaient d’autant plus vives que la veille, une rencontre extraordinaire entre le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, et ses homologues de la zone euro, s’est soldé par un échec.
Un nouveau sommet lundi
Si aucun accord n’était attendu aussi tôt, les participants de cet Eurogroupe n’ont cependant pas réussi à s’entendre sur un "programme de travail".
Un nouveau sommet est prévu lundi 16 février mais Athènes s’est d’ores et déjà montrée ouverte à une coopération avec d’autres pays, comme la Chine ou la Russie, si elle n’obtenait pas de soutien financier de l’Union Européenne.