Le premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé mercredi les mesures phares de son gouvernement.
Pour son premier conseil des ministres, le nouveau chef du gouvernement grec Alexis Tsipras a fixé les principaux caps de sa politique. Une renégociation de la dette du pays "pour trouver une solution juste, viable et mutuellement utile" fait ainsi partie de "ses priorités".
Autre mesure phare, présente dans le programme de son parti Syriza, l’arrêt de la privatisation du port du Pirée et de celui de Thessalonique. D’autres processus de privatisation, décidées par les créanciers d’Athènes, devraient être stoppés prochainement. Enfin, le nouveau gouvernement a annoncé son intention de relever le salaire minimum, de 580 à 751 euros.
Si ces premières réformes s’éloignent des recommandations de l’UE, le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a indiqué qu’il ne souhaitait pas "de duels", proposant un "New Deal paneuropéen" pour aider à la reprise. Un sujet qu’Alexis Tsipras devrait aborder avec François Hollande, qui l’a invité à se rendre à Paris avant le prochain Conseil européen, prévu le 12 février prochain.