On pourra désormais déguster du riz cultivé à Fukushima sans craindre de contamination radioactive. Du moins officiellement.
Pour la première fois depuis la catastrophe nucléaire survenue en mars 2011, la quasi-totalité de la récolte de riz de la région pour l’année dernière a passé avec succès les tests de radioactivité. 360 000 tonnes de riz ont été examinées, l’ensemble demeurant sous les 100 becquerels par kilogramme, la limite fixée par le gouvernement.
Le Japon avait annoncé en août dernier la levée des restrictions sur l’exportation de riz, déjà vendu dans le pays. Mais malgré les tentatives du gouvernement de rassurer sur l’absence de danger à consommer les produits de la région (fraises, pêches, tomates…), la majorité de la population reste sceptique.