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Un jihadiste tweete accidentellement ses positions en Syrie

Photo d'illustration. Abou Bakr Al-Baghdadi, le leader de l'Etat islamique. [AL-FURQAN MEDIA / AFP]

Un jihadiste néo-zélandais connu sous le nom de Mark John Taylor ou @M_Taylor_Kiwi, parti renforcer les troupes du Daesh, a oublié de désactiver la géolocalisation de ses tweets. Les services secrets ont donc pu suivre ses traces pendant plusieurs semaines, ainsi que l’évolution des troupes jihadistes.

 

Mark John Taylor est peut-être un jihadiste affuté mais encore un twittos en herbe. Le Néo-zélandais, arrivé en Syrie depuis juin 2014 pour intégrer l’armée du Daesh, a en effet posté 45 tweets sans désactiver la fonction géolocalisation.

Grâce à l’erreur de l’apprenti des réseaux sociaux, les services secrets ainsi que l’ensemble des internautes ont pu suivre le parcours du Néo-zélandais et donc d'autres membres du groupe islamiste.

C’est seulement après plusieurs semaines qu’il s’est rendu compte de son erreur avant d'effacer ses 45 derniers tweets et de suspendre son compte Twitter...mais le site Ibrabo, spécialisé dans le suivi des terroristes sur les réseaux sociaux, avait déjà fait de captures d’écran de chacune de ses positions. Le jihadiste néo-zélandais aurait d’abord passé plus d’une semaine à Kafar Roma, dans l’ouest de la Syrie, avant de passer une longue période dans le désert. Ensuite, il aurait été géolocalisé à Al Tabqah et Ar Raqqah, deux bastions du Daesh en Syrie.

 

D’autres jihadistes étrangers

En plus de cette erreur grossière, le jihadiste néo-zélandais a fourni de nombreuses informations aux enquêteurs des services secrets. Sur sa photo de profil, le visage d’un autre jihadiste est entièrement dévoilé.

De plus, les sacs visibles derrière lui semblent être des sacs venus d'occident et sont donc également un nouvel indice concernant l’arrivée d’étrangers dans les troupes jihadistes.

Déjà connu des services secrets, Mark John Taylor, aussi connu sous le nom de Mohammad Daniel, avait fait parler de lui en juillet dernier. Après avoir brûlé son passeport, il en avait demandé un nouveau au gouvernement néo-zélandais, expliquant que la Syrie avait besoin "d’aide humanitaire plus que d’un jihadisme sanglant". Sa demande avait été refusée. Depuis, il avait écrit sur Twitter qu'il resterait pour de bon avec les troupes du Daesh.

 

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